Dans ce livraison de decembre 1999 reste paru un texte intitule : « l’eventualite Faurisson / Itineraire d’un negationniste »

Dans ce livraison de decembre 1999 reste paru un texte intitule : « l’eventualite Faurisson / Itineraire d’un negationniste »

Je ne pourrais en relever ici l’integralite des erreurs, fautes, omissions et tentatives d’amalgame. J’me contenterai de des remarques.

Premiere remarque : j’habite, avec insistance, qualifie de « faussaire » et traite comme tel. Une ?uvre De surcroit de vingt ans, qui m’a valu une avalanche de proces et dix agressions physiques (dont vous ne soufflez mot), est presentee tel « une perversion de l’esprit » ou appelee « la falsification faurissonienne ». Ici, on me croise « detournant nos conclusions » d’un historien et, la, j’habite accuse d’ « etayer une conclusion fausse, etablie a priori ». Plus loin, il est ecrit que « Robert Faurisson a apporte 1 raisonnement pseudo-scientifique fonde sur une methode singuliere s’evertuant a supprimer localmilfselfies prouver la realite de le postulat ». On ajoute, enfin, que ma « demarche » est « loin d’etre rigoureuse » et ma « documentation tri?s limitee ».

Deuxieme remarque : Manque une seule fois ces accusations ne sont fondees sur des preuves ou illustrees d’exemples qu’on puisse tenir pour probants. D’ailleurs, dans aucun des proces qui m’ont ete intentes je n’ai ete condamne Afin de « dommage avec falsification de l’histoire » puisque, aussi bien, jamais J’ai partie ad­verse n’a pu prouver que j’avais commis la moindre falsification. Notre 26 avril 1983, la cour d’appel de Paris a prononce que, dans mes travaux sur « le souci des chambres a gaz », il n’y avait ni legerete, ni negligence, ni ignorance deliberee, ni mensonge.

Troisieme remarque :

En replique a mes arguments, vous produisez une photographie de votre que vous appelez « la chambre a gaz homicide du crematoire I d’Auschwitz » ( sic ) et, dans une note, vous precisez : « le crematoire I fut partiellement reconstitue via les autorites polonaises apres 1945 : nos quatre ouvertures percees au plafond ne correspondent nullement a toutes les trois ouvertures d’origine par lesquelles etait introduit le Zyklon B ». La verite reste que ledit emplacement fut si outrageusement maquille apres Beyrouth avec les communistes polonais qu’un historien antirevisionniste a pu rediger en 1995 : « Tout l’fait faux […]. A J’ai fin des annees 70, Robert Faurisson exploita d’autant plus ces falsifications que nos responsables du musee [ d’Auschwitz ] rechignaient aussi a les reconnaitre » (« Auschwitz : la memoire des difficultes », L’Express , 19 janvier 1995, p. 68). L’historien en question ajoutait que ces memes autorites du musee d’Auschwitz reconnaissaient maintenant ces falsifications mais ne se resolvaient nullement a en pre­venir le public et decidaient : « On ne precise pas grand chose au visiteur. C’est trop complique. On verra prochainement. » Autrement devoile : on a menti, on ment, on mentira.

Cet historien n’a ete ni le premier ni le soir historien antirevisionniste a denoncer une telle imposture, bien en estimant qu’il a existe a Auschwitz-I une chambre a gaz d’execution.

Vous rapprochez mon nom de celui d’un personnage qui au­rait publie Les Protocoles des Sages de Sion . Or, en 1980, j’ecrivais : « Je n’aurais vais garder d’oublier qu’un des faux les plus celebres a ete fabrique contre les juifs. Il s’agit des Protocoles des Sages de Sion . » Ca se trouve a J’ai page 285 d’un ouvrage de Serge Thion que vous citez vous-meme a la page 76 de votre article, lequel reste signe de « Valerie Igounet, docteur en histoire ».

Vous ecrivez : « Dans L’Histoire , nous n’avons jamais ete par­tisans d’la loi Gayssot », loi prise contre les revisionnistes. J’en prends bonne note.

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